GAEC DE L’ELEVAGE TERREAU (71)

A PROPOS DE

Jean-Marc et son père Marcel ont crée le GAEC en 1983. C’est au moment du départ en retraite de son beau-père que Valérie rejoint son époux,Jean-Marc, au sein du GAEC. Passionné par la race, en 2014 leur fils ainé, Jean-Baptiste s’installe en  individuel et double actif. Il les rejoindra en 2018. C’est ainsi que Valérie, Jean-Marc et Jean-Baptiste deviennent la quatrième génération d’éleveurs-sélectionneurs à perpétuer le travail initié par leurs aïeux, dans les années 1950.

Sur les 200 Ha de SAU, 5 Ha sont dédiés aux  céréales, le reste de la surface est en herbe avec environ une vingtaine d’Ha de prairies temporaires.

Parallèlement à leur élevage de 120 charolaises inscrites, Valérie, Jean-Marc et Jean-Baptiste gèrent  deux autres ateliers très complémentaires: une troupe de 110 brebis de race Rouge de l’Ouest et Charollaise avec une production d’agneaux de boucherie essentiellement et de quelques reproducteurs.

La philosophie de travail est très simple : toute vache qui ne produit pas un veau par an est systématiquement réformée . l’élevage est donc à la recherche de femelles ayant du gabarit, de la largeur de bassin et du lait.

Le GAEC DE L’ELEVAGE TERREAU et le Herd Book Charolais

Le GAEC  est suivi par notre expert racial Stéphane Billoux (06 09 38 46 05, sbilloux@charolaise.fr).

L’ élevage est situé en section Bourgogne. Son département, la Saône et Loire compte 254 adhérents et 16 délégués.

L’élevage participe à des concours reconnus tels que le concours d’Autun et de Semur-en-Auxois. Il expose également parfois au Salon International de l’Agriculture et au Sommet de l’Elevage. Des animaux sont régulièrement présentés pour le tri de la vente de Charolles (71) et pour l’entrée en stations d’évaluation :la station »bien Naître » de Magny-cours (58) et de Creancey (21)

La conduite de l’exploitation 

• La reproduction s’effectue en Monte Naturelle.
• Les taureaux sont achetés principalement en ferme, et occasionnellement en concours ou lors de ventes.
• Quel que soit l’âge de réforme : au sevrage, à 2 ans au moment de la mise en reproduction ou bien à l’âge adulte, toutes les femelles sont vendues maigres au marché au cadran de la Sicafome à Moulins-Engilbert.
• Chaque année, 45 génisses sont mises à la reproduction, dont 10 sur une période plus courte.
• Environ 20 veaux mâles sont triés chaque année. Huit sont préparés pour les concours de fin d’année, les autres mâles sont conduits en taureaux de 18 mois.

Les lignées qui ont marqué l’élevage 

L’élevage a été marqué par de nombreux taureaux tels que:

• LUCRECE, né sur l’élevage en 1975. Il a été le premier de la station de testage d’AGONGES.
• en 1985, ACAPULCO (origine DOSSON 58),
• en 1986, BACCHUS (origine Paul PACAUD),
• en 1990, FANION (fils de la célèbre ULLA de chez Paul LAPRAY) et Prix d’Honneur à Euroviande-Metz.
• en 1994, JOKER (origine Gérard MATHE), Prix d’Honneur à Autun.
• en 2005, SALVADOR, également primé à Aucun en 2005 ( fils de HONGRIE de chez PAPONNEAU 58)
• COLOSSAL (origine CYPRES 58)

Les Taureaux en service  

• HARIBO a été acheté à la vente de la station « Bien Naître » du Marault(58).  (origine Earl de Chevenelles, 41),
• JOUFFLU (origine Paponneau, 58), Grand Prix d’Honneur à Autun en 2018 et 2019), finaliste à Moulins (03) et présent au Salon International de l’Agriculture en 2020
• NEUFDEPIQUE (origine Vannier, 71).
• Au fil des générations, l’élevage a adhéré à l’AJEC et à CHAROLAIS EVALUATION 71 .Parmi les taureaux diffusés par ces associations, les produits issus de NICKELAJEC, NANTUKET, BOBINO, CRISTAL ont été les plus intéressants.

Les animaux préparés pour le Sommet de l’Elevage 2020:

Cette année, le Gaec avait préparé JOUFFLU (origine Paponneau, 58) et une de ses filles de 30 mois, OCEANIE.

Ces deux animaux, très homogènes dans leur morphologie, correspondent pleinement aux critères de sélection : du gabarit, de la longueur, et des bassins larges et ouverts.

Pour agrandir la photo de l’animal , il suffit de cliquer dessus.

L’avis de notre expert racial Stéphane Billoux:

Depuis des décennies la ligne de conduite est la même : un veau par vache et par an

Pour tenir cet objectif deux leviers sont utilisés :

• La génétique : l’utilisation de taureaux possédant du gabarit, de la longueur, de bon bassins et dont la qualité laitière des ascendants est bonne a permis au fil des générations de constituer un cheptel de vaches aux qualités maternelles remarquables.
• L’élimination systématique et rapide, permise par la vente d’animaux maigres, de toutes les femelles improductives.

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