LA VENTE NATIONALE AUX ENCHÈRES : UNE ÉDITION 2024 RÉUSSIE

LA VENTE NATIONALE AUX ENCHÈRES : UNE ÉDITION 2024 RÉUSSIE MALGRÉ UN CONTEXTE SANITAIRE PEU ÉVIDENT

Avec environ 1 000 visiteurs durant la journée, le Concours National Veaux et la Vente Nationale de l’après-midi ont su à nouveau fédérer les éleveurs malgré la situation sanitaire loin d’être évidente qui a privé une partie d’entre eux de leur participation à l’édition 2024. Pour les animaux de la Vente Nationale aux enchères impactés par la règlementation en vigueur, le HBC a mis en place un dispositif spécifique permettant d’organiser des enchères en 2 temps. Une première partie s’est déroulée en ligne jusqu’à la veille de vente pour reprendre le jour J jusqu’à l’adjudication des animaux concernés, qui ont tous trouvé un acheteur. De nouvelles vidéos, réalisées au plus près de la vente ont permis aux acheteurs présents de pouvoir apprécier des images récentes des animaux lors de leur passage aux enchères. C’est d’ailleurs l’un d’eux qui a atteint le Top Price avec une adjudication à 16 400€ pour VICOMTE de l’élevage BIROT Alain (79) qui partira rejoindre le GAEC LACOUR PÈRE ET FILS (71).

UN PUBLIC D’ACHETEURS AU RENDEZ-VOUS

Le taux de vente atteint à l’occasion de cet événement est de 86 % pour 31 animaux vendus sur 36 présentés aux enchères, dont 3 vendu à l’amiable à l’issue de la vente ! Parmi les acquéreurs, plusieurs acheteurs français ont suivi les enchères en ligne et ont acquis 3 animaux. Les enchères ont été bon train avec un prix moyen s’établissant à environ 6 307€ (en augmentation de plus 200€ par rapport à l’édition précédente)

« La vente a atteint un résultat tout à fait honorable, compte tenu du contexte sanitaire. Les solutions proposées, aux apporteurs impactés par les restrictions sanitaires, ont permis de limiter les impacts négatifs de la situation et ont même plutôt bien fonctionné. Cela nous amène à nous questionner sur les innovations que nous pourrions apporter face à l’évolution des choix et des modes d’achat des éleveurs. La solution virtuelle reste une alternative et peut être qu’à termes elle pourrait devenir un outil complémentaire dans l’organisation de notre vente : en réussissant à la fois le physique et le virtuel, pour répondre aux attentes du plus grand nombre. »