La Charolaise est LA race allaitante ou bouchère de référence. Elle a bénéficié très tôt d’efforts de sélection performants, ce qui la place aujourd’hui en pôle position en France et en Europe, en matière de production de viande bovine.
Choisir la Charolaise, c’est s’assurer de qualités maternelles indéniables (aptitude laitière, fertilité et soins aux veaux apportés par la mère), mais surtout, un potentiel de croissance exceptionnel et une efficacité alimentaire inégalée. Associés à une grande docilité, la Charolaise est la race idéale pour la gestion de Grands Troupeaux écologiquement et économiquement viables.
En adhérant au HBC, vous deviendrez acteur de la sélection et de la création de la génétique au service de la population raciale charolaise.
Le Herd Book Charolais vous apporte de nombreux services, de la certification des reproducteurs au pointage adultes des femelles. Un conseil génétique personnalisé sur le tri des femelles de renouvellement et le choix des reproducteurs sera dispensé par l’animateur racial de votre zone. Trouver l’animateur racial de votre zone.
En faisant certifier votre troupeau, vous pouvez :
● Participer activement aux divers outils collectifs (stations d’évaluation, concours officiels, schéma d’IA)
● Commercialiser les meilleurs animaux en reproducteurs femelles et mâles en France comme à l’export
● Accroître la valeur de vos animaux de votre troupeau de souche
Dans le vocabulaire de la profession, on oppose la notion de maigre à celle de gras. Un animal dit « maigre » est tout simplement dans une phase d’élevage traditionnel tandis qu’un animal dit « gras » ou « engraissé » est, suite à une période de forte croissance générée par un régime plus énergétique, amené à un poids optimum pré-abattage.
La race charolaise doit son gabarit à son histoire. Race bouchère du fait de sa musculature particulièrement développée, elle a aussi été utilisée pour le travail dans les fermes où les animaux puissants étaient recherchés. Avec l’apparition de la mécanisation en agriculture, le tracteur a remplacé les animaux de travail et la charolaise a été exploitée pour sa seule vocation bouchère. Une sélection accrue pour fournir de belles pièces de viande justifie le cadre et la masse de cette race. La Charolaise : une vache volumineuse 100% naturelle !
La race bovine Charolaise possède, en quelques sortes, deux « berceaux » : le premier, de date immémoriale, dans le Charolais (région autour de Charolles) et le second dans le Nivernais. Le Herd-Book, créé à Nevers, parlait de race « charolaise » tandis que celui de Charolles précisait « charollaise ». Lors de la fusion en 1920, il aurait été possible de garder la trace de cette double origine, selon que l’animal venait de la Saône-et-Loire (charollais) ou de la Nièvre (charolais). Mais la sagesse l’a emporté et il n’existe désormais qu’une seule race bovine... Charolaise !
La rusticité et la capacité d’ingestion des animaux de race Charolaise leur permettent de s’adapter à tous les climats. Cette faculté d’adaptation explique aujourd’hui que la race soit présente sous toutes les latitudes du Canada au Brésil et au Mexique, de l’Afrique du Sud à l’Australie. Se contentant parfois d’une alimentation ligneuse ou même arbustive, la Charolaise a trouvé sa place dans 70 pays à travers le monde.
Pas forcément « blanc comme neige » : le standard de la race prévoit, en effet, que l’animal doit avoir une robe uniformément blanche ou crème. La « robe » est le pelage d’un bovin : sa couleur est un élément important de la définition d’une population raciale. Les animaux de race Charolaise présentent la particularité de posséder dans leur patrimoine génétique un gène « de dilution » de la couleur de la robe : ainsi, les veaux d’un taureau charolais et d’une mère de race au pelage foncé ou pie présentent une robe plus claire (couleur diluée) que leur mère.
C’est le moyen le plus efficace de « contenir » un taureau : en effet, la région nasale étant relativement sensible, l’éleveur pourra contrôler les mouvements du taureau en remuant légèrement l’anneau nasal. C’est un « piercing » utile !
Les « boucles d’oreille » servent à identifier de façon unique l’animal (numéro national unique) et précisent également le numéro de cheptel de naissance. Tout bovin français a ses 2 boucles : il s’agit de l’identification pérenne généralisé (IPG). L’animal portera obligatoirement ses boucles depuis sa naissance jusqu’à son abattage. La raison principale est d’ordre sanitaire : il s’agit de pouvoir suivre l’animal de son lieu de naissance jusqu’à l’abattoir, en passant par ses éventuels propriétaires intermédiaires . Ces boucles constituent un élément essentiel de la « traçabilité ». L’apposition d’une boucle n’est pas plus douloureuse que pour nous !
L’engraissement est la dernière phase d’élevage de l’animal avant son abattage. Il dure de 2 à 4 mois, pendant lesquels l’animal bénéficie d’une alimentation plus importante à base de céréales, de tourteaux d’oléo protéagineux, d’herbe ou de foin, et ce afin de développer sa masse musculaire.
La « viande de bœuf » est le terme d’usage courant qui désigne la viande bovine. Cependant, il s’agit d’un abus de langage puisque le bœuf, mâle castré de plus de deux ans, ne constitue qu’une faible partie de la production de viande bovine française. Dans notre pays la « viande de bœuf » provient des génisses, des vaches mais aussi de taurillons engraissés.
Un broutard est un jeune veau mâle de race à viande, qui se nourrit de lait maternel et d’herbe jusqu’à son sevrage vers l’âge de 7 à 9 mois (moment où il peut subvenir à ses besoins alimentaires sans le lait et les soins maternels). Pour les femelles, on emploie également le terme « broutarde ».
Ces deux termes désignent le même type de races bovines (dont la Charolaise). Ainsi, les animaux du troupeau allaitant ou viande présentent une conformation musculaire adaptée à la production de viande de qualité pour le consommateur. Les vaches allaitent leurs veaux jusqu’au sevrage (moment où le veau peut subvenir à ses besoins en dehors de l’alimentation lactée de sa mère, soit entre 7 et 9 mois) d’où l’appellation race allaitante. On distingue ainsi les races allaitantes des vaches laitières, dont la finalité première est la production de lait (de consommation courante ou pour la fabrication de fromages). Ces dernières produisent également de la viande.
L’insémination artificielle est une technique de reproduction qui ne nécessite pas d’accouplement physique. L’insémination artificielle permet d’augmenter rapidement le potentiel génétique d’un élevage grâce à l’importante diffusion des semences des taureaux. L’IA permet aux éleveurs de mieux regrouper les périodes de vêlages, ce qui améliore la gestion des élevages.
La technique consiste à introduire de la semence de taureaux au niveau du corps utérin à l’aide d’un spéculum. L’insémination artificielle doit se faire entre 12 à 18 heures après l’apparition des premiers signes de chaleur.
En élevage allaitant, la technique de reproduction la plus utilisée est la monte naturelle. La période de reproduction en monte naturelle, a lieu en majorité dans les élevages de race Charolaise à la fin de l’hiver / début du printemps. Pour un taureau adulte en monte naturelle, les lots de femelles ne doivent pas dépasser 30 individus.
La race Charolaise a une très bonne conformation bouchère. La viande Charolaise est appréciée pour sa qualité grâce à son gras intramusculaire ou gras « persillé » et pour sa faible teneur en graisse sur la carcasse. Certains bouchers préfèrent la viande de vaches de 3 ans ayant vêlé une seule fois. Ce type de viande est le meilleur compromis entre tendreté et goût.
Un taureau de race pure, certifié au Herd Book Charolais, est un reproducteur inscrit au livre généalogique de la race bovine charolaise issu d’au minimum de 3 générations de taureaux inscrits. Pour être certifié, un taureau doit être inspecté individuellement et présenter les garanties suivantes :
● Conformité au standard de la race,
● Généalogie certifiée,
● Accès à son ADN cellulaire (prélèvement et stockage au HBC d’une biopsie de chaque animal),
● Performances et résultats économiques améliorés.
Les taureaux certifiés sont sélectionnés sur des critères permettant d’améliorer les performances technico-économiques des éleveurs. Un reproducteur certifié garantit un meilleur résultat économique du troupeau. Le HBC a réalisé en 2010 une étude, pour chiffrer l’impact de l’inscription et de la qualification des taureaux charolais sur les résultats commerciaux des broutards et des taurillons. Les résultats attestent d’une plus-value de 87€ par broutard et de 104€ pour les taurillons issus d’un taureau inscrit par rapport à ceux issus de pères non-inscrits.
Les exploitations françaises deviennent de plus en plus importantes et la main d’œuvre agricole de moins en moins disponible. Les éleveurs cherchent à diminuer leur charge de travail. Afin d’améliorer la productivité du travail des éleveurs, la génétique est un levier majeur pour faciliter la gestion des troupeaux.
La race Charolaise a été sélectionnée sur des critères de conformation bouchère dans le but d’améliorer le revenu des éleveurs. Afin d’améliorer la gestion des troupeaux, d’autres critères ont été pris en compte comme la facilité de vêlage, la docilité ou son potentiel maternel.